Pâques : Histoire et Activités pour les Enfants
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Je trouve mon agenceGérer les crises devient de plus en plus compliqué ? Et si vous passiez à la parentalité positive ? Ce mode d'éducation bienveillante, dont les prémices remontent au début du XXe siècle et qui a évolué entre les années 70 et 90 a prouvé ses bienfaits, si, comme toujours, on ne verse pas dans l'excès.
Qu’est-ce que ce concept éducatif ? C’est une méthode qui s’articule autour du respect, la bienveillance et l’écoute des enfants et prône une éducation basée sur la confiance et la coopération, plutôt que sur l’autorité et la domination. Elle est intéressante car elle permet aussi aux parents de s’écouter et de travailler sur eux-mêmes pour identifier ce qui déclenche leurs réactions face à certains comportements de leurs enfants.
Avec l’éducation bienveillante, le parent cherche à guider son enfant au lieu de le contrôler. La parentalité positive s’appuie sur les travaux des chercheurs sur l’importance de l’empathie dans la communication et repose aussi sur les dernières découvertes concernant le développement du cerveau de l’enfant. Chez un jeune enfant, la région du cerveau qui permet de raisonner, résoudre des problèmes et résister aux impulsions, est encore immature. L’éducation bienveillante en tient compte, elle va prendre d’autres chemins que ceux que nous sommes habitués à emprunter entre adultes.
Situation classique : un jeune enfant tape son petit frère ou son camarade de classe. Il n’est pas méchant pour autant, mais vit une frustration qu’il va exprimer avec ses moyens. C’est à l’adulte de lui apprendre comment le faire dans le respect des autres. Pour cela, le parent va impliquer l’enfant dans la solution, le rendre responsable plutôt que de lui imposer des règles d’adulte qu’il ne comprend pas.
Comment faire ? Il n’y a pas de recette miracle à appliquer au pied de la lettre mais quelques trucs peuvent aider les parents au quotidien.
On use et on abuse de « ne fais pas ci, ne fais pas ça ! », car c’est notre premier réflexe. Or, le cerveau de l’enfant va retenir le verbe plutôt que la négation. Un tout-petit peut avoir de la difficulté à respecter un interdit, car le mécanisme censé l’empêcher de poser un geste interdit se développe très lentement dans le cerveau. À l’inverse, les consignes positives dirigent l’attention de l’enfant vers le comportement souhaité. Elles sont donc plus faciles à respecter.
Exemple, plutôt que de dire : « Ne marche pas sur les plates-bandes », dites-lui : « De jolies fleurs vont pousser ici. » Une autre bonne idée : se concentrer sur ce qui est vraiment important. Quand il y a trop de règles, l’enfant en oublie.
Pourquoi pas poser une question au lieu de donner un ordre à votre enfant ? Le fait de responsabiliser l’enfant va diminuer son opposition.
Exemple : plutôt que de dire « débarrasse ton assiette », essayer « Qu’est-ce qu’on fait après le repas ?” Trop heureux de donner la réponse, il va enclencher l’action à la suite de la réponse ! Lorsque votre enfant réfléchit, il se sent grand et responsable. Il coopère plus. De même, le laisser décider de petites choses va lui permettre de satisfaire son besoin d’autonomie et d’affirmation. « S’il tarde à aller prendre son bain, vous pouvez, par exemple, lui proposer de se rendre à la salle de bain en sautant comme une grenouille ».
Face à une émotion difficile, nous sommes souvent tentés de dire : « Arrête de pleurer », « Ce n’est pas grave », « Calme-toi » … Mais les émotions des enfants sont réelles, les nier ne va pas clore le chapitre, car il ne se sent pas compris. Reconnaître l’émotion de l’enfant au contraire, le réconforte, ce qui n’empêche pas de conserver notre position.
Exemple, à un enfant qui veut manger un gâteau : « Je sais que tu aimerais avoir un biscuit, mais c’est bientôt l’heure du dîner. Tu en auras un pour le dessert. »
Il est normal qu’au quotidien, certains comportements de votre enfant vous énervent, mais nous les observons avec nos yeux d’adultes, et il est important de ne pas le rabaisser. En plus de lui faire de la peine et de nuire à son estime de soi, cela peut renforcer un mauvais comportement.
Exemple, se plaindre d’un enfant qui met du temps à s’habiller va le pousser à croire qu’i est vraiment lent et il va agir comme tel.
Les enfants font des bêtises mais aussi des erreurs. Comme nous finalement. Ne dit-on pas que l’on apprend de ses erreurs ? Si votre enfant se trouve dans cette situation, l’idéal, c’est de lui permettre de la réparer. Contrairement à la punition, la réparation lui montre les comportements acceptables et corriger son erreur l’aide aussi à se sentir mieux.
Exemple : Lorsqu’un enfant fait de la peine à un autre, lui demander de s’excuser avec un dessin si la parole n’est pas facile, débloquer la situation et amener à la réconciliation.
Consacrer son énergie à renforcer les bons comportements de l’enfant au lieu de gérer ses comportements dérangeants est très efficace. Le féliciter en décrivant ce qu’il fait de bien accorder de l’attention positive au tout-petit, a un effet réducteur sur les comportements dérangeants.
Exemple : « bravo, tu as mis ton pyjama tout seul ! ».
S’il vous arrive aussi de penser que votre enfant fait exprès certaines choses pour vous pousser à bout, sachez que votre tout-petit n’a pas la capacité de vous manipuler. S’il essaye de capter votre attention, c’est que quelque chose ne va pas. Il est bon d’essayer de trouver ce que c’est : a-t-il faim, soif, chaud ? Est-il fatigué ou a-t-il besoin de bouger ? Parfois, un enfant agit mal parce qu’il manque juste d’attention positive, qu’il a besoin de plus de câlins peut-être.
Exemple : Un enfant de 3 ans veut toujours tout. À cet âge, le verbe « vouloir » veut dire plein d’autres choses. Par exemple, « Je veux de la crème glacée » peut vouloir dire que votre enfant voit de la crème glacée, qu’il aime ça ou qu’il se rappelle en avoir mangé hier. Vous pouvez lui dire « oui, c’est de la glace, je sais que tu aimes beaucoup cela ! »
Ainsi, le parent qui adopte des pratiques parentales positives n’abandonne pas l’autorité, mais il l’exerce avec douceur, il y a moins de rapports de force et toute la famille en bénéficie. Certaines personnes accusent ce mode d’éducation d’être trop permissif, ce n’est pas cela, le principal enseignement de la parentalité positive est, au lieu de se confronter son enfant, de lui demander de coopérer. Moins de stress, une baisse des comportements difficiles, le développement d’un lien d’attachement sain entre le parent et l’enfant, sont les bienfaits principaux observés. Vous commencez quand ?
Même si vous n’êtes pas toujours à 100 % dans la parentalité positive, ça ne fait pas de vous un mauvais parent. L’important, c’est de vous faire confiance et de faire de votre mieux. En mettant en pratique les notions de la parentalité positive, le parent chemine avec son enfant, et il ressent plus de plaisir à être parent.
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