Écrans VS Activités : Trouvons le bon équilibre !
Face aux écrans, 2 armes magiques : les jeux de société et les activités créatives
Lorsqu'on les voit passer trop de temps sur un écran, on s'inquiète pour nos enfants, et on a raison. D'autant que les propositions d'activités pour s'amuser, accompagner leur développement et créer du lien ne manquent pas.
Au départ, les ordinateurs offraient de belles promesses : émanciper les enfants, leur permettre d'accéder plus facilement à la connaissance, créer du lien... Rejoints par leurs descendants addictifs, les smartphones, tablettes et autres consoles, ils inquiètent les parents qui souhaitent à la fois donner les meilleures chances à leur enfant tout en préservant leur santé physique et mentale. Un défi pas facile alors que les enfants sont très largement exposés aux écrans, à la maison, à l'école et dans les espaces publics.
- 10 écrans en moyenne par foyer
- 19% des 7-12 ans possèdent un smartphone
- 58% des 7-12 ans et 63% des plus de 13 ans sont équipés d'une console de jeux
- L'age moyen d'acquisition du téléphone est de 9 ans et 8 mois
- Le temps d'écran quotidien moyen est de 2h de 1 à 6 ans, de 3h30 chez les 7-12 ans et plus de 5h après 13 ans.
- 13.7% des enfants ne sont pas du tout exposés aux écrans à l'age de 2 ans
Des usages qui commencent tôt et s'intensifient
Si les enfants commencent majoritairement par regarder les dessins animés à la télévision dans un cadre familial, en grandissant, ils glissent vers un usage plus personnel avec internet, les jeux vidéo, puis les réseaux sociaux. A noter, les premiers pas sur internet ont lieu de plus en plus jeune, parfois même avant l’utilisation des jeux vidéo, ou en parallèle, via des appareils connectés (tablettes notamment) pour regarder des vidéos par exemple, dont les enfants sont très friands.
Pourtant, les experts ne cessent d’alerter sur les conséquences néfastes des écrans sur la santé des enfants et des adolescents. On rappelle à cet effet, les fondamentaux de l’usage du numérique, liés aux différents stades du développement de l’enfant :
Avant 3 ans, l'enfant construit sa personnalité et doit acquérir les quatre bases de sa socialisation future :
- le langage
- compétences motrices
- les capacités d'attention et de concentration
- reconnaissance des mimiques
Une trop grande exposition aux écrans peut déclencher des retards dans l’apprentissage des compétences fondamentales, comme un retard de langage, des conséquences sur le développement cognitif. D’autre part, plus l’enfant passe de temps devant les écrans moins il lui en reste pour les jeux créatifs, les activités manuelles etc. C’est pourquoi, lors de nos gardes à la maison, les enfants sont éveillés dès le plus jeune âge, les interactions favorisées, les sens stimulés.
- De 3 à 6 ans, les outils numériques doivent rester familiaux, avec l'accès aux écrans dans une pièce commune et un temps d'écran imposé. En parallèle, il est important d'encourager les activités physiques et les sorties en extérieur.
- De 6 à 9 ans, l'enfant est en age de comprendre les bénéfices et les dangers du numériques, n'hésitez pas à lui expliquer les choses clairement. Astuce : prêtez-lui votre smartphone et demandez-lui de prendre en photo un membre de votre entourage, afin de le sensibiliser aux règles du droit à l’image (autorisation de prendre en photo, utilisation de la photo, etc.…) !
- De 9 à 12 ans, le numérique fait désormais partie de sa vie : responsabilisez-le sur la gestion de son temps d’écran. Astuce : à partir de son emploi du temps (scolaire et extra-scolaire), demandez-lui de vous proposer d’intégrer des plages consacrées aux écrans et validez ensemble cette organisation.
Les effets néfastes d'une trop grande exposition aux écrans
Au-delà des premières années, essentielles pour le bon développement de l’enfant, les écrans influent à long terme sur le bien-être et l’équilibre des individus : au-delà de quatre heures par jour, le risque de voir apparaître des problèmes émotionnels et une mauvaise estime de soi sont considérablement accrus. Cela se traduit notamment chez l’enfant ou l’adolescent addict au numérique par des sautes d’humeur, une agitation, un manque de sommeil, un isolement, de l’agressivité... Côté santé physique, la surconsommation d’écrans entraine une sous-activité physique et peut favoriser le grignotage, la prise de poids et même l’obésité.
Bien sûr, les parents, malgré le télétravail (parfois subi) et les (mauvaises) habitudes prises, sont les mieux placés pour donner l’exemple. Pourquoi ne pas instaurer des temps « déconnectés », organiser des soirées jeux, des sorties nature en famille ? Interdire les écrans n’est pas une solution en soi si, d’une part, on ne se limite pas nous-même, et d’autre part, on ne propose rien à la place. C’est à ces deux conditions que les écrans pourront trouver leur juste place.
Les alternatives aux écrans, nombreuses et variées !
Le jeu tient un rôle crucial dans le développement des enfants dès leur plus jeune âge. Les enfants en bas-âge apprennent d'ailleurs en jouant, et ces moments sont essentiels pour les aider dans leur construction. Le jeu de société a l'avantage de convier toute la famille autour de la table, pour partager ensemble des moments inoubliables. De leur côté, les activités créatives peuvent s’exprimer de mille façons : la peinture, la pâte à sel, la musique, la cuisine... A chacun d’expérimenter avec les enfants, celles qui les épanouiront !
Les jeux ne manquent pas d'atouts
Dès 3 ans, les enfants parviennent à comprendre des consignes simples, c’est le bon moment pour commencer à jouer avec eux. Qui ne s’est jamais assis aux côtés d’un petit, pour l’aider à enclencher 2 briques de Lego®, et y était encore 1 heure après ? Au-delà du fait de partager des moments de joie, de détente et d’apprentissage, le jeu permet aux enfants et aux personnes qui s’en occupent, comme les babysitters qui les gardent, de créer du lien. Lorsque vous jouez ensemble, vous lui accordez de l’attention, mais vous posez aussi les bases du développement des compétences émotionnelles et sociales dont il a besoin pour sa santé mentale et son bien-être futur.
Les activités créatives ont du ressort
Vous le savez : jouer, danser et chanter sont d'excellents moyens d'évacuer les tensions et de libérer des endorphines, les hormones du plaisir et du bien-être. Au-delà, les activités créatives ont la capacité de stimuler l'imagination, de favoriser l'expression de soi, de faire naître et encourager des compétences nouvelles... Et lorsque ces activités se déroulent à l’extérieur, c’est encore meilleur ! Enfin, si vous les pratiquez avec vos enfants, vous ancrez une complicité et renforcez la confiance en soi de l’enfant. A ce propos, connaissez-vous le programme d’activités de Babychou Services, Les Mercredis Découverte qui rassemblent un large éventail d’ateliers qui occupent les mains et l’esprit ?
Jouer hors de chez soi
Vous n’avez pas la place ou les moyens d’acquérir des jeux supplémentaires ? Les ludothèques, maisons des jeux, associations, multiplient les propositions. C’est l’occasion de s’y rendre pour jouer à plusieurs mais aussi emprunter tout un panel de jeux à disposition. Certains jeux, très différents des traditionnels “Mille bornes” ou autre ”Bonne paye”, promettent de belles parties de jeu et de rigolade !
Allez, n’hésitez plus, impliquez-vous et profitez de chaque instant de jeu avec les enfants !